Canton

Après une très mauvaise première nuit à cause du décalage horaire, j’ai enfin pu rencontrer mes collègues…tous Hong Kongais et tous très gentils. Le bureau où je vais travailler est plutôt du genre typique : 15 personnes qui bossent dans 30m2 et on ne voit pas vraiment la lumière du jour. Nous sommes tous allé manger au restaurant (chinois forcément), j’ai pu attester de la bon humeur et de l’amabilité des Hong Kongais qui sont vraiment adorables, même s’ils se sont moqué de moi et de mon incapacité à me servir de baguettes pour manger.

A peine arrivé à Hong Kong, il m’a déjà fallu déjà repartir pour Canton où je vais passer deux semaines avec l’ancien designer pour qu’il me passe le flambeau. Après deux heures de train en compagnie de Jaime Tai, une de mes responsables, nous sommes arrivé en Chine…la vrai chine.

La différence entre Hong Kong et Canton est énorme. Hong Kong est une ville très occidentale, tout est propre, sécurisé, organisé. Canton, c’est la Chine. Plus qu’une ville, c’est un énorme chantier, où les chinois à vélo circulent aux pieds des building géant. La ville est plutôt sale, très polluée, la circulation anarchique, l’ habitat traditionnel côtoie les constructions les plus modernes. La population est passé de 7 à 15 millions en 10 ans…c’est plutôt le bordel. Les Hong Kongais ont une vision très négative des Cantonnais, ils les considèrent un peu comme de dangereux sauvages voleurs et mal élevé. Ce qui n’est pas vraiment le cas.

J’ai donc rencontré l’ancien designer, mais aussi George Lam, un Hong Kongais d’une cinquantaine d’année tout petit et trop cool qui sera mon partenaire de travail. Il m’a gentiment aidé pour aller faire quelques courses au supermarché où l’on peut trouver entre autres choses exotiques, des cuisses de chiens…

Le coût de la vie en chine est vraiment très bas pour les occidentaux et c’est du coup plutôt agréable de faire ses courses.

Je suis logé dans une sorte de résidence à l’allure plutôt haut de gamme, mais qui dans le détail s’avère être très « made in china ». Je soupçonne mon matelas de n’être qu’une planche de bois…Et j’ai un accès internet censuré où Facebook, Youtube et autres blogs sont prohibés. Il m’a fallu gruger le gentil pare-feu du gouvernement chinois pour pouvoir écrire ces quelques lignes…

Et demain c’est visite de l’usine !